Dans le numéro de Libération des 11 et 12 juillet 2020, la journaliste Frédérique Roussel consacrait un dossier de 3 pages à Doris Lessing et son cycle « Canopus dans Argo ». Composé de cinq titres, il a été traduit en français dans son intégralité par La Volte.

« Doris Lessing, disparue le 17 novembre 2013 à 94 ans, se voulait inclassable et s’agaçait souvent qu’on veuille absolument la cataloguer : militante contre le racisme, le communisme, féministe, mystique, visionnaire… elle qui était avant tout une écrivaine en liberté. »

En 2013, alors que sa disparition était annoncée, bon nombre de médias ont rendu hommage à cette femme au talent qui se déclinait dans tous les genre – jusqu’à révolutionner la science-fiction, à sa manière, et avec une vision toujours très personnelle.

✨ « Elle était de cette génération de femmes qui n’aimaient pas se dire féministes alors que toute leur vie était un hommage constant au combat des femmes pour leurs droits. Elle était du temps où le social et le politique au sens marxiste des termes primaient sur toute chose. »

TV5MONDE

✨ « Après deux divorces, elle quitte l’Afrique et s’installe seule à Londres en 1949 avec son jeune fils, laissant derrière elle en Afrique sa fille et son fils aîné, nés de son premier mariage. Elle trouve un emploi de secrétaire qu’elle abandonne après le succès de ses deux premiers livres. »

FRANCETV INFO

✨ « La littérature, Doris Lessing l’a toujours pratiquée comme un exercice de haute-lucidité, afin de débusquer les mensonges et les maquignonnages qui se cachent sous le vernis de la comédie sociale. »

L’EXPRESS

✨ « Le nom de Doris Lessing a aussi été étroitement rattaché à la cause féministe : dans Les Enfants de la violence, un cycle en cinq volumes parus entre 1952 et 1969, elle met notamment en scène Martha Quest, une adolescente avide de liberté à l’aube de la seconde guerre mondiale, alors que la condition de la femme laisse fortement à désirer. »

RADIO FRANCE

✨ « Une conteuse épique de l’expérience féminine, qui avec scepticisme, ardeur et une force visionnaire scrute une civilisation divisée. C’est avec ces mots que l’Académie suédoise a décidé de récompenser Doris Lessing par un prix Nobel qui restera à coup sûr gravé dans les mémoires. Même si le choix a surpris plus qu’un puisque le nom de Doris Lessing, souvent cité dans le passé, ne paraissait plus être d’actualité dans les cercles littéraires suédois, nombreux ont été par contre les observateurs à l’acclamer. »

LE MAGUE