Écrivain, journaliste, photographe, Philippe Curval est l’un des principaux fondateurs de la science-fiction française, au milieu du siècle précédent.
Il obtient le prix Jules Verne pour Le Ressac de l’espace (Hachette/Gallimard, « Le Rayon fantastique », 1962), le Grand Prix de la Science-fiction française pour L’Homme à rebours (Robert Laffont, « Ailleurs & Demain », 1974), le prix Apollo pour Cette chère humanité (Robert Laffont, « Ailleurs & Demain », 1976), qui s’intègre au cycle L’Europe après la pluie.
Il alterne littérature générale (La Forteresse de coton, Gallimard, 1967, Attention les yeux, Éric Losfeld, 1972, Akiloë, Flammarion, 1988, et L’Éternité n’est pas la vie, Julliard, 1995) et science-fiction (Voyage à l’envers, J’ai lu, « Millénaires », 2000, Voyance aveugle, Denoël, « Présence du Fantastique », 1998, Congo Pantin, Gallimard, « Folio SF », 2000, Lothar Blues, Robert Laffont, « Ailleurs & Demain », 2008).
Son amour pour la nouvelle l’a conduit à en écrire plus de cent. Ses derniers recueils, Rasta Solitude (Flammarion, « Imagine ») en 2003, et L’Homme qui s’arrêta (La Volte) en 2009.
Son travail critique sur la SF, commencé dans Galaxie, se poursuivra au Monde, puis au Magazine littéraire.
Traduit dans quatorze pays, il a publié plus de quarante volumes. Il nous a quitté le 5 août 2023 pour rejoindre les étoiles.
Pour aller plus loin
Le Manifeste pour la science-fiction de Philippe Curval
Appellation d’origine incontrôlée, article-témoignage de Philippe Curval sur les origines de la science-fiction française