21 Septembre 2017
ISBN : 9782370490506
€20,00
ON EST BIEN SEUL DANS L’UNIVERS
21 nouvelles de science-fiction sélectionnées par l’anthologiste Richard Comballot
Depuis ses premiers textes publiés à l’âge de quinze ans dans Fiction ou Hara-Kiri, jusqu’à aujourd’hui pour Science-Fiction, Futurs ou Traverses, Philippe Curval n’a jamais cessé d’œuvrer pour la nouvelle, reine de la S.-F., en raison de sa capacité à spéculer logiquement autour d’une idée originale transposée au futur. Ceci en utilisant l’imaginaire scientifique en tant que moteur à explosion. Parmi les quelque cent cinquante nouvelles qu’il a publiées à ce jour, certaines se présentent sous la forme de récits d’aventures au ton singulier ; d’autres versent dans le « nonsens », s’affirment d’un humour corrosif, empruntent leur poésie au surréalisme ; la plupart s’interrogent sur notre monde en profonde mutation, fruit des rapides avancées technologiques. Par sa sélection de dix-huit titres au sein de cette multitude, cette anthologie se veut un choix exhaustif des différentes manières – et matières – de Philippe Curval, en révélant à la fois son évolution et la filiation thématique de ses textes « spectaculaires et imagés ». Une immersion complète et fascinante dans plusieurs décennies d’un art littéraire « qui prend véritablement en compte le réel, et le réel à venir, qui essaie d’écrire sur des structures sociétales nouvelles » et qui donna lieu à plusieurs grands ouvrages du genre, jusqu’à faire de leur auteur un « des incontournables protagonistes de la science-fiction française ».
Préface de Simon Bréan, agrégé de lettres classiques et docteur en littérature française. Chercheur rattaché à l’équipe « Littérature française XIXe-XXIe siècles » de l’université Paris-Sorbonne et maître de conférences, ce spécialiste de la littérature de science-fiction d’expression française s’intéresse aux théories de la fiction. Secrétaire de la revue en ligne Res Futurae.
« Aux connaisseurs de l’œuvre de Philippe Curval, ce gros recueil sera une piqûre de rappel bienvenue. Aux autres, passés à côté, On est bien seul dans l’univers s’impose comme une nécessité, tant cet auteur offre une palette colorée, odorante, sensuelle, en un mot, enthousiasmante. »
– Bifrost