Lorsque nous avons pris cette photo en mars dernier, Michael Roch venait de recevoir les premières retombées presse et libraires de son roman Tè mawon. Nous étions heureux, très heureux même, mais nous étions loin d’imaginer l’emballement qui allait suivre :
Un passage aux grands festivals de science-fiction de l’Hexagone, et invité d’honneur à l’un d’entre eux, une pluie de coups de cœur presse et librairie. Une tournée qui se poursuit présentement en Martinique, et plusieurs dates prévues à l’automne prochain (on vous en dit plus très très bientôt).
Un grand merci aux journalistes et aux libraires pour leur travail incroyable, merci à Cécile Canut, aux lecteurs et à vous tous !
LA REVUE DE PRESSE 📰
✨ « Mobilisant tout un héritage linguistique et intellectuel pour l’actualiser en un nouvel imaginaire romanesque, Michael Roch ne recule pas devant l’emploi rusé du créole martiniquais.
Avec une fluidité électrique, Tè mawon démontre la puissance d’une polyphonie bien comprise, de l’entrechoc des voix plurielles, de la présence du politique dans le quotidien. »
LE MONDE DES LIVRES
✨ « C’est un roman très construit, avec une langue très travaillée, avec une vraie intrigue, mais surtout, c’est un roman dans lequel il faut accepter de lâcher prise pour rejoindre toute cette chorale et cette cohorte de gens, et réfléchir. »
RTBF
✨« Avec Tè mawon, l’auteur présente les enjeux d’un afrofuturisme situé sur les terres créoles des colonies françaises. […] Non seulement l’insurrection qu’il met en scène relève d’une mémoire des Caraïbes et du sort qu’y ont connu les esclaves noirs, mais elle révèle aussi la richesse de la langue créole et celle de territoires marqués par des révoltes, et qui ont vu naître le marronnage. […] La langue est investie comme une des strates fondamentales où se jouent les luttes et les devenirs possibles. Et la littérature, un passage nécessaire lorsqu’il est question de sortir des impasses d’une société en crise d’imaginaires. »
LIVRES HEBDO
✨« Ce roman choral nourri de » Kreyol « , langue hybride et poétique, est une sorte de pendant venu des Caraïbes du Nécromancien cyberpunk de William Gibson. Un récit emballant, empli de souffle et de rage et doublement dépaysant, dans sa vision futuriste de l’humanité et dans sa réappropriation et son dépassement de la langue française. »
COURRIER PICARD
✨« Le monde envie Lanvil, la mégapole caribéenne, modèle de société technologique, sécuritaire et sanitaire. Mais pour certains, elle est « un joyau en surface, pourri au cœur ». […] Les personnages de ce roman de SF caribéenne – le premier du genre – […] luttent pour renverser l’ordre établi. Chacun est doté d’une langue – une sorte de créole, l’argot des cités, un français parfait… et de motivations propres. Tous aspirent au bonheur et à la liberté. Le Tout-monde, la terre des ancêtres – la terre marronne du titre – n’est pas seulement un lieu mythifié. C’est aussi une idée politique et philosophique. On « highquiesce ». »
NOVO
✨ « Son roman, foisonnante polyphonie poétique et politique, habille de cyberpunk le combat pour la déconstruction des héritages coloniaux et l’affirmation d’une société pluriculturelle. Utopie dont les Caraïbes, par leur histoire douloureusement forgée au contact de tant de peuples, constituent un formidable laboratoire. Oui, un nouveau territoire du possible. »
LA LIBERTÉ
✨« Oubliez l’Europe, bouffée par les extrêmes droites, les « Canétatsunis » victimes de pandémie, ou même l’Asie, ravagée par les sècheresses : dans le futur de Michael Roch, le centre du monde est caribéen »
FOCUS VIF
✨« Boosté par une langue hybride et imprégné de la pensée d’Edouard Glissant, Tè mawon […] créolise une intrigue insurrectionnelle et chorale typique du cyberpunk pour offrir un possible caribéen à l’afro-futurisme. »
MIDI LIBRE
✨« La langue est au cœur du récit, rapprochant dans le même temps les personnages qu’ils peuvent les éloigner, nous rendant un peu étrangers sur certains passages à l’histoire, nous excluant un peu si nous ne mettons pas en position de nous adapter. »
FANTASTINET
✨« Un roman inventif, audacieux et exigeant, qui mérite définitivement qu’on s’y plonge ! »
LE SURICATE MAGAZINE
✨« Tè mawon ne se soumet pas à l’exigence moyenne de confort de lecture, il conforme son lecteur. Qui, petit à petit, saisit des repères, trouve à s’éclairer, et pénètre dans les arcanes du texte. […] Même environnée de brume dans ses premières mesures, la partition que joue cette prose nerveuse est forte de ses reliefs et riche de ses tonalités. Ça sonne, ça rape, et ça dérape. »
AOC MEDIA
✨ « Loin de se confiner dans des revendications traditionnelles, il chante avec souffle l’indépendance et le besoin de se construire soi-même, en profitant de ses origines plutôt qu’en s’y soumettant. »
TÉLÉRAMA
✨ « Un roman donc très politique, qui surprend, questionne et symbolise l’espoir d’un monde meilleur. »
LE SOIR
✨ Un pari audacieux et réussi, […] un récit ouvert sur la diversité des imaginaires, prônant la transversalité et la créolisation des genres, dans une perspective résolument optimiste. Incontestablement une piste à creuser.
BIFROST
LES COUPS DE ❤️ LIBRAIRES
🔥 « Avec les pandémies, les guerres et les altérations du climat, le XXIe siècle a connu de grandes vagues de migrations. C’est ainsi qu’est née Lanvil, terre d’accueil dans les Caraïbes qui, au fil des années, est devenue une mégalopole cosmopolite. S’élevant toujours plus haut vers le ciel, Lanvil n’a pas seulement connu une évolution démographique mais également une transition idéologique et numérique brutale, que combat une partie de la population dont Lanvil est la terre natale.»
Après deux magnifiques romans de littérature fantastique, Le Livre jaune et Moi, Peter Pan, Michael Roch signe avec force le premier roman de la littérature d’anticipation caribéenne francophone. Un texte polyphonique dans lequel s’exprime, dans une langue hybride s’affranchissant des barrières du français, une galerie de personnages en lutte. Audacieux, et saisissant, Tè mawon est un livre marquant qui offre une vision unique et incarnée de voix trop peu écoutées. »
ULYSSE – LIBRAIRIE MOLLAT, BORDEAUX
🔥« C’est Akira écrit par Aimé Césaire.
Un formidable roman qui ravira les passionnés de Damasio. Non seulement pour ses réflexions sur l’autodestruction de nos sociétés par le capitalisme et le tout-numérique mais aussi, et surtout, pour son impressionnant travail littéraire. Grâce à l’oralité de son écriture, Michael Roch nous immerge totalement dans son histoire.
Écrit en partie en créole, ce roman est exigeant, certes, mais l’auteur nous accompagne, nous guide sur les chemins de la compréhension. N’est-ce pas le propre des grands textes que de bousculer notre confort pour nous permettre d’accéder à de nouveaux horizons ? »
SÉRAPHIN – LIBRAIRIE OCEP, COUTANCES
🔥« Tè mawon ou « Terre marron », rêve d’une terre métissée et délivrée du béton idéologique de Lanvil, mégalopole tentaculaire englobant la totalité des Caraïbes et des âmes humaines qui s’y réfugient pour se protéger des pandémies et des guerres apocalyptiques. Une écriture créolisante d’un souffle nerveux et convaincant. »
SÉBASTIEN- FNAC PARLY 2
🔥« Afrofuturisme caribéen, nourri par la philosophie de GLISSANT autant que par l’anticipation politique de DAMASIO, Tè mawon est un roman unique, expérimental, dans lequel la qualité du verbe à reine. A découvrir absolument. »
EDDY – LA MANOEUVRE, PARIS
🔥 « Le nouveau roman de Michael Roch bouleverse les codes de la science-fiction et du récit d’anticipation en usant d’une langue hybride, kréyolisée, qui compose un vaste et puissant champ idiolecte, souvent déstabilisant, héritier du marronnage et rayonnement omniprésent d’un afrocentrisme novateur. Avec pour centre névralgique Lanvil, grande mégapole tiraillée entre l’Anwo et l’Anba, l’auteur raconte et donne le champ libre aux voix de la résistance et de l’insurrection dans ce roman choral hanté par le souvenir de l’esclavage. Exigeant, novateur et véritable œuvre de sédition, tant par ce qu’elle décrit que par sa forme audacieuse, Tè mawon marque par son rappel de l’Histoire, par les racines qu’il met au jour et par cette vision libre et sans compromis, sous le patronage de Raphaël Confiant, une littérature antillaise qui touche à l’universel. »
JULIET & ALEX – LIBRAIRIE LA MADELEINE, LYON
🔥 « Avec Tè mawon, Michael Roch revient pour notre plus grand plaisir, avec cette qualité commune depuis son premier roman : une langue précise et envoûtante. Michael Roch innove cette fois-ci avec un emploi du créole poussé, qui en déstabilisera plus d’un mais qui permet de déployer un imaginaire propre aux Caraïbes, qui renouvelle complètement ce que l’on peut lire dans le genre. »
ÉTIENNE – LIBRAIRIE CRITIC, RENNES
🔥 « Au rythme de cette exaltante polyphonie, Tè mawon nous entraîne vers un monde ostensiblement utopique que chacun de nous devrait pouvoir appeler de ses vœux. Ce roman afrofuturiste vilipende avec vigueur les jeux du pouvoir et étonne pas son optimisme sous-jacent. »
MÉLANIE – LIBRAIRIE ZADIG, BERLIN
🔥 « Probablement la lecture la plus enthousiasmante que nous avons fait en 2022, ce dernier livre de Michael Roch agira sur vos méninges comme un impitoyable et pourtant délicieux électrochoc. »
LIBRAIRIE FRACAS, LORIENT
🔥 « Prouesse d’écriture mêlant des expressions créoles, mais aussi une langue mélangée, colorée, parfois inventée, apportant plus de richesses au récit et à l’intrigue que de troubles de compréhension. Trépidant, inventif, lumineux, ce livre nous emmène dans des contrées et une société proche d’une réalité, tout en faisant fonctionner de la plus belle des façons l’imaginaire. »
LIBRAIRIE DES PERTUIS, SAINT-PIERRE-D’OLÉRON
LE COUP DE CŒUR DE PATRICK CHAMOISEAU 🍒🍰
« Je suis très heureux de lire Michael Roch, il ajoute une dimension précieuse à notre littérature, il la rapproche de sa maturité. »
PATRICK CHAMOISEAU – MARTINIQUE PREMIÈRE
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