Dans les cuisines du deuxième volet des enquêtes de l’inspecteur John Nyquist, La Ville des histoires, à paraître en librairie le 8 septembre 2022, la traductrice Christel Gaillard-Paris vous dit tout (ou presque), sur le dernier roman de Jeff Noon. Entretien mené par l’éditeur de La Volte, Mathias Echenay.

Est-il possible d’être possédé par une histoire ?
Des histoires parmi les histoires

Ici on ne guérit pas du virus des mots.

À Histoireville où les mots prennent vie et où la réalité est contaminée par l’imagination de ses habitants, l’infortuné detective John Nyquist se réveille entre quatre murs à côté du cadavre de l’homme qu’il filait… Les murmures impossibles du mort le plongent dans une enquête sur un meurtre pas comme les autres. Des indices l’entraînent plus profondément dans Le Corps bibliothèque où il se trouve enfermé, une histoire qui infeste ses participants, au point de menacer la ville et la vie de ses habitants.

Après Un Homme d’ombres, Jeff Noon (prix Arthur Clarke 1994) fait une fois de plus la démonstration d’une maîtrise évidente des règles de l’enquête, pour dépasser les limites du polar.
Hallucinée et renversante, La ville des histoires pourrait être l’enfant bâtard de Lewis Carroll et d’Agatha Christie.

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