Philippe Curval présente
Née en 40 dans les Cévennes, Rosépine fuit très tôt le foyer familial pour mener une vie industrieuse, libre et voluptueuse dans le Paris des années soixante et rencontrer les artistes de l’époque.
Après quelques années
elle est saisie d’une révélation.
Il lui faut, sans tarder,
peindre sur le mur de sa grange
une fresque qui reproduira le village.
Son style si particulier interpelle un galeriste,
qui lui propose de venir réaliser son œuvre chez lui.
C’est au cours d’un passionnant voyage à pied
à travers les crêtes et vallées cévenoles
qu’elle vit une aventure sensuelle avec
un inconnu dont elle aura un fils.
Découvrant la Garde Guérin,
elle s’installe pour attendre
le destin.
Elle s’engouffre dans l’effervescence de
Saint-Germain-des-Prés…
Abandonnant fils et amant,
elle volera de succès en succès
jusqu’à New York,
où elle découvrira
le véritable sens de son existence.
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Philippe Curval
© Photo Léopaul Ridet. Hans Lucas. Libération.
Un auteur atypique
Pour la première fois, Philippe curval retire son masque
et dévoile son nom :
tronche.
Une histoire personnelle
Philippe Tronche naît en 1929. Le jeune homme, avide de liberté, s’accommode mal de l’école qu’il préfère déserter pour fréquenter la cinémathèque de Paris
Après avoir travaillé en tant qu’assistant photographe à bicyclette, soumis au service militaire, il simule la folie pour se faire réformer et rentre à Paris où il rejoint la première librairie de science-fiction en France, La Balance.
Sur son Solex, il a fait le tour de la France, de l’Italie, de l’Allemagne en ruines. Comme journaliste, il a arpenté le monde.
Une histoire de la littérature
Philippe Tronche devient Philippe Curval à la publication de son premier roman. Depuis 1960, il aborde inlassablement les grands genres littéraires en les détournant.
Son second roman, Le Ressac de l’espace, commente la guerre d’Algérie par le prisme d’une invasion extraterrestre. Il gagne le prix Jules Verne 1962 et marque une génération.
Tronche/Curval participe à la naissance de la première librairie de science-fiction en France, La Balance, ainsi qu’à la première revue de science-fiction.
C’est dans cette librairie, située au cœur du bouillonnement du quartier de Saint- Germain-des-Prés, point de rendez-vous des intellectuels et artistes de l’époque, qu’il rencontre Robert Doisneau, Michel Butor, Roland Topor, avec lesquels il partage le goût de ce nouveau genre qu’est la science- fiction américaine.
Ci-dessus, Boris Vian à l’exposition « Présence du futur » en décembre 1953. Gustave, robot de 2m30 déniché par Philippe Curval chez un ferailleur de Vanves, est le clou de cette manifestation d’avant-garde, la première à se réclamer de la science-fiction.
Une histoire de l’art
La femme de sa vie, Anne Tronche, est une des grandes critiques et théoriciennes de l’art des années 70 à 90. Elle contribue à faire reconnaître en France la qualité du Nouveau Réalisme. Elle étudie les tableaux-pièges de Spoerri, introduit Aurélie Nemours et Denise René… et devient Officier de l’Ordre national du Mérite.
Philippe réalise lui-même plusieurs couvertures pour ses romans. Ses « Décollages », collages inspirés par Max Ernst, sont exposés au Centre Pompidou-Metz en 2022.
Il est aussi l’auteur de nombreuses céramiques, et artiste invité par le Centre Pompidou pour l’exposition de 1985, Les Immatériaux.
Découvrez
les premières pages
→
Tronche – Rosépine
Parution le 4 mai 2023
Livre broché
224 pages – 18,50 €
Couverture de Laurent Rivelaygue
“Rosépine a le prénom de sa personnalité, libre penseuse, indépendante, tenace, guerrière capable de mettre un village hostile à genoux, orfèvre aux doigts d’or dans la confection de chandails puis de toiles performées, qui la mèneront bien loin.
Curval parle à travers elle de la magie de l’éclosion d’un style, le moment le plus sensible et réussi de ce Tronche à toute allure.”
Frédérique Roussel, le 10 juin.
“ Passant de la fiction à la critique, de la science-fiction à la littérature générale, de l’ironie mordante à la métaphysique, de la politique à la poésie, brassant l’écriture comme un tout, sans charnière, sans frontière, Curval est un indispensable, à l’écart des modes et des écoles.”
Jean-Claude Vantroyen, le 8 juillet.
“Rosépine Tronche traverse son époque, le début des années 60, comme un tourbillon. Mais surtout comme une femme libre, avantgardiste et indépendante. Préfigurant la révolution féministe à venir et re flet aussi des souvenirs et de la posture libertaire hédoniste de son créateur.”
Daniel Muraz, le 9 juillet.
Recommandé parmi les cinq bonnes lectures de l’été.
“Rosépine Tronche est une gourmandise littéraire saupoudrée d’un humour rafraîchissant
et salvateur.”
Jérôme Ladet, le 27 juin.
Coup de coeur libraire !
« Dans le tourbillon de la création, comme affirmation d’une femme libre. »