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Revue de presse
L'effondrement, elles l'ont pris comme une chance d'inventer leur utopie. Et si elles se trompaient ? C'est l'avis de Lierre, qui en a franchement ras-le-bol de tout ça et veut encore réinventer un monde où elle a sa place. SUBLIME !
Maude, Librairie à la marge (Montreuil)
De la SF où l'effondrement de notre société n'est finalement qu'un grand début. Des communautés se reconstruisent malgré les crues et les vents de poussière. À l'instar de la grande verdure qui allie la communication et la gestion des émotions avec des plantes. On y croise aussi un électron libre qui, au contraire, déborde d'émotions. Et Lierre qui cherche sa place dans ce nouveau monde. C'est beau, original et la plume est superbe.
Aurélie, Cultura Saint Grégoire (Rennes)
Sur une terre soumise aux crues, aux tempêtes, à la poussière ; il n’y a plus beaucoup d’humaines. Certaines ont réussi à fonder une communauté, La Grande Verdure dans les hauteurs d’une ville abandonnée. Il s’agit d’une communauté divisée en plusieurs rôles : Les Cactus, les Lierres et les Consoudes, une société dans laquelle les discussions sont définies par des plantes adaptées aux différentes situations, rendant la prise de parole impossible hors de ce cadre.
On suit Lierre Hélix, notre protagoniste, qui remet totalement en cause cette organisation, car elle ne s’y retrouve plus. Elle a besoin d’exprimer ses émotions, de ne pas les contrôler, elle cherche davantage de spontanéité.
Lors de sa fuite dans un monde en ruine, elle va faire la rencontre de Sable qui vit en autonomie, qui semble libre comme l’air et dont les émotions débordent. Lierre Hélix se rend compte que Sable serait incapable de s’adapter au mode de vie très codifié de la Grande Verdure. Se pose alors la question du comment vivre ensemble ?
Dans ce roman, j’ai apprécié que la protagoniste remette en cause cette société prétendue idéale et j’ai aimé la place centrale qu’occupe l’environnement, la nature. La terre, est finalement presque comme un personnage à part entière, dont il faut prendre soin après les traumatismes qu’elle a vécu.
J’ai aimé la question autour de l’équilibre entre communauté et individualité, ainsi que celle des émotions, la manière de les ressentir ou de les contrôler.
C’est un roman que je trouve assez prometteur par ses thématiques et dont l’écriture m’a à la fois plu et déstabilisée. J’ai aimé les libertés prises avec les mots.
Il vous tente ? 😊
Marie, Librairie Nouvelle d'Orléans (Orléans)
Ce premier roman de l’autrice est une pure merveille. Dans un monde post apo, des survivants se sont regroupés et essayent de vivre en harmonie avec la nature. Style maitrisé, construction du récit intéressante et histoire hautement novatrice.
Christophe, FNAC Saint-Lazare (Paris)
Parlez avec des fleurs. Après la catastrophe, Lierre en a plus qu'assez : elle veut exprimer ses émotions. Sa fuite et sa rencontre avec la troublante Sable vont bouleverser l'ordre établi par la grande verdure, une structure bien particulière. Une réflexion à cœur ouvert sur la notion de collectif.
Ana, Librairie Les Nouveautés (Paris)
La grande verdure est un collectif qui a établi ses quartiers et son mode de fonctionnement sur les ruines de l'ancien monde dévasté par l'apocalypse. Lierre Hélix tente de s'en extraire, mais au cours de ses explorations, elle découvre Sable qui elle aussi vit de façon marginale au cœur du lieu. Ensemble, en parallèle et séparément, elles vont tenter de reconnecter aux autres, à l'environnement autour et à la communication. Mêlant science-fiction, récit futuriste post-apocalyptique et récit écologique, le roman de Lucie Heder est transmis par un langage très tactile. La narration est en mouvement et en création perpétuelle, tout comme les émotions de ses personnages, émotions qui sont au centre du récit et la façon de les communiquer et de construire avec.
Bibliothequeer
Le second roman de Lucie Heder, brestoise d’origine, oscille entre l’anticipation et la science-fiction. Très poétique, remarquablement bien pensé, finement écrit, au diapason de moult problématiques de notre époque, il touche très juste et très fort. Une ode féministe de la reconstruction, qui fait pousser les espoirs, les composts et les intersections.
Léa Charron, Bretagne Magazine.
Dans un monde en ruine, rongé par des crues destructrices, fouetté par des vents de poussière, un groupe de survivantes tente de résister et réinvente une nouvelle façon de vivre au sein de leur communauté qu’elles appellent La grande verdure.
Protégées par une surveillance accrue et perchées sur les toit-terrasses à l’abri du monde d’en bas, elles dictent une nouvelle façon de communiquer grâce à un protocole stricte de communication où chaque émotion est exprimée seulement par le biais d’une plante.
Mais Lierre n’est pas d’accord et n’en peut plus de ces règles absurdes et de cette surveillance constante . Elle rêve d’un ailleurs et dans sa quête de liberté elle s’échappe…
Sa rencontre avec Sable une jardinière libre et solitaire va bouleverser son existence.
Ensemble arriveront-elles à trouver leur place dans ce monde perdu?
J’ai été complètement happé dès les premières lignes par ce texte vibrant d’émotion . L’autrice y invente une langue vivante et poétique où l’écriture fleurie déploie un imaginaire délicat d’une grande finesse. C’est un roman libérateur, plein de fraîcheur, qui interroge le vivre ensemble, ce qui fait le collectif et l’individualisme. Qui nous questionne sur de nouvelles façons de communiquer et la gestion de nos émotions.
C’est une véritable expérience de lecture qui inscrit parfaitement le roman dans la ligne éditoriale de La Volte: jouer avec la langue et les mots pour imaginer des futurs possibles. Réfléchir à notre place dans le monde, ensemble et avec soi-même.
Une utopie éco-féministe éblouissante !
Merci Lucie Heder
Decitre (Grenoble).
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LUCIE HEDER A AUSSI ÉCRIT :
NO FUTUR, nouvelle augmentée par une bande son de Moonkimoonki, éditions Et iels vécurent... (2024)
RÉDUIRE AU SILENCE, nouvelle, revue Dissonances #44 (2023)
QUELQUE CHOSE A CHANGÉ, auto-édition, (2022)
LA FILLE À LA FENÊTRE, émission sur radio La Locale (Saint-Girons) et radiorageuses.net (2016-2019)