Né en 1989, Clément Schneider étudie la réalisation à la Fémis dont il sort en 2013. Après l’école, il fonde avec deux associées la société de production Les Films d'Argile afin de conserver indépendance et liberté dans son travail de création. Il devient ainsi producteur en plus de son métier de réalisateur. En parallèle de ses activités de cinéaste, il travaille plusieurs années comme projectionniste dans différentes salles de cinéma où se forge son goût pour la transmission et le partage des films auprès des spectateurs. En 2018, son premier long-métrage Un violent désir de bonheur est sélectionné à l'ACID Cannes, puis dans de nombreux festivals internationaux, avant de sortir en salle. Il continue régulièrement de tourner, alternant courts et longs-métrages, explorant des genres, des récits et des économies de production diverses, en mettant toujours au centre l’exigence du geste. Engagé aux côtés de l’ACID, il défend le cinéma indépendant à la fois dans les salles et au niveau des institutions. Il soutient en 2022, une thèse de doctorat en recherche-création intitulée « Par ailleurs, le cinéma est une utopie ». Il vit et travaille à Ivry-sur-Seine.
Filmographie sélective :
2024 - La fin de l’Âge de Fer
2022 - De interna migratione in Purpureis Insulis, co-réalisé avec Chloé Chevalier
2021 - Et de l’herbe, et des fleurs, et de l’eau, co-réalisé avec Joseph Minster
2021 - La Cure, co-réalisé avec Simon Rembado
2021 - Le Soulèvement de l’homme ordinaire
2020 - La dernière douane
2018 - Un violent désir de bonheur
2017 - Île-Errance
2016 - La route de la soie
2015 - Carnet de bal
2013 - Étude pour un paysage amoureux