Léo Henry lauréat du prix SGDL-Yves et Ada Rémy des littératures de l’imaginaire
19 déc. 2024
Ada Rémy
Un jour de juin 2010, un jeune éditeur, Xavier Vernet, souhaite nous rencontrer car il voudrait rééditer Les Soldats de la mer . Il arrive chez nous avec un petit livre qu’il venait d’éditer chez Dystopia : Bara Yogoï.
Nous faisions ainsi la connaissance de Léo Henry.
Et de ses nouvelles de Yirminadingrad. À ses côtés et grâce à Xavier Vernet, nous entrions à nouveau en littérature. Quatorze ans après, je suis heureuse que Léo Henry soit le premier à recevoir de notre part ce Prix des Littératures de l’Imaginaire, car dans son œuvre foisonnante il les représente toutes.
Le « Prix SGDL-Yves et Ada Rémy des littératures de l’imaginaire » est doté de 4500€ grâce à un legs effectué par Mme Ada Rémy. Il sera décerné chaque année par un jury indépendant*.
Né en 1979, Léo Henry écrit. Il débute avec Les Cahiers du Labyrinthe, avant de développer l’univers de Yirminadingrad avec Jacques Mucchielli (Yama Loka Terminus, Bara Yogoï). L. L. Kloetzer se joint à eux pour Tadjélé, et Adar, enfin, réunit un large collectif, comprenant notamment luvan, Beauverger, Calvo ou Damasio. Friand de formes courtes et de textes expérimentaux, il a reçu en 2010 le Grand Prix de l’Imaginaire pour la nouvelle Les Trois Livres qu’Absalon Nathan n’écrira jamais (Retour sur l’horizon chez Denoël et à La Volte Le Diable est au piano).
Après avoir scénarisé la trilogie de bande dessinée Sequana (illustrée par Stéphane Perger), il s’attaque à son premier roman, Rouge gueule de bois, qui paraît en 2011. Suivront d’autres réussites telles que Sur le fleuve (avec J. Mucchielli, Dystopia), Point du jour (avec S. Perger, Scylla) ou Le Casse du continuum, La Panse et Thecel, tous trois chez Folio SF. Hildegarde, roman hors normes, est le fruit de cinq ans de recherches et de documentations.
Après 10 ans d’écriture, Léo Henry publie à La Volte Cent Vingt, recueil de 120 nouvelles.
