Agrapha : on en parle !

1 Sep 2020 | Clameurs)) )

Merci aux blogueur.euse.s qui nous ont autorisé à reproduire l’intégralité de leur lecture.

De premières lectures, de premiers mots posés sur Agrapha, le dernier roman de luvan à paraître le 10 septembre prochain.

La blogueuse Minute Simone en parle sur ses réseaux ici :

« Ce livre est un OLNI. Comme un OVNI, mais au lieu de voler ça se lit, et ça vous emmènera tout aussi loin. « Agrapha » est ce qui n’est pas dit ou écrit, et c’est pourtant le titre du livre. Vous voyez un peu comment ça commence (ou pas, justement).

Les éditions La Volte publient ce bijou et outre qu’il a parlé à mon petit cœur vu la beauté de sa couverture, il m’a fait envie parce qu’il promet l’histoire de huit femmes en l’an mil, qui viennent d’horizons lointains et se rassemblent en communauté spirituelle près de la source d’Adsagsona. De nos jours, une chercheuse étudie leur histoire, leurs chants, leurs poésies, leurs langues variées, les fragments de parchemin et de manuscrits, mêlant latin, franc, germanique… jusqu’à ce que les frontières entre passé et présent se brouillent dans son cahier. Les huit femmes du passé et celle du futur basculent dans l’inconnu.

Je ne veux pas vous dévoiler l’intrigue. Je crois même que ce serait impossible et qu’il va me falloir le relire deux ou trois fois. Passé le côté déconcertant des premières pages et le choix de langues radical de l’autrice, c’est une plongée dans un onirisme total, dans des vies de recluses à la fois proches et si lointaines, un voyage qui étourdit dans un récit aux antipodes de tout ce que j’ai pu lire.

Je ne sais pas si vous l’aimerez ou pas. Il sort le 10 septembre, vous me direz ce que vous en avez pensé. Moi je suis restée estomaquée et j’ai envie de le relire une deuxième fois. Ce qui me paraît plutôt bon signe. Une chose est sûre : luvan et son récit ne laisseront personne indifférent. En tous cas, moi, je ne m’en remets pas. »

Agrapha – Photo par Minute Simone

Le blog Actuel Moyen-Âge en parle :

« (…) petite présentation d’un livre qui plaira aux médiévistes : « Agrapha », de Iuvan, aux éditions La Volte. Le roman se présente comme l’édition de textes médiévaux rédigés par des moniales du XIe siècle : c’est fascinant d’inventivité et de subtilité.
L’artifice littéraire est classique (roman qui fait croire qu’il est une édition d’anciens textes), mais ici ce qui est au cœur du roman, c’est la langue. Ou plutôt les langues, car toutes les moniales ont leur parler, mélange de latin et de vernaculaire.

L’autrice reconstruit avec talent des langues plurielles et hybrides. Un exemple :

« pourquoi ai-je écouté la praecognitio
pourquoi suis-je revenue sur la coste près de mon ancien pagus
où la vague est devenue triste et le saltus a repoussé… »

Il y a également tout un travail sur le genre des mots : l’autrice écrit par exemple « une arbre », pour rendre le fait qu’en latin le mot est féminin, et donc que ça correspond mieux à la façon dont les moniales voyaient le monde…
C’est dur de parler de l’histoire, car c’est surtout contemplatif, poétique, âpre parfois mais toujours beau. Une superbe plongée dans la spiritualité médiévale, qui se double d’une réflexion sur l’écrit et l’oralité. »

La librairie Le Rideau Rouge intègre le roman dans sa sélection Polar & SF de la rentrée !

« Un manuscrit du Xe siècle écrit par une communauté de femmes venues d’horizons et de pays différents a été retrouvé et traduit par une historienne. C’est un roman mystérieux dans lequel la langue composite est le reflet de ce qui est en jeu. C’est aussi un roman initiatique dans lequel la traductrice va poursuivre l’œuvre commencée onze siècle plus tôt. Magie, mystère, langues obscures sont les ingrédients qui font d’Agrapha, un livre d’une puissance littéraire indéniable.« 

Et la librairie L’Antre Guillemets à Langon le place parmi ses coups de cœur :

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